Étude n° 20 – La bonne amplitude de pas

 » (…) tandis qu’une jambe se porte en avant, l’autre, en appui, transfère au bassin son oscillation retour. Les distances s’ajoutant, l’enjambée est deux fois plus longue. C’est le système du bras télescopique articulé. Le déplacement de chaque segment profite de la rotation de ceux qui le précèdent.

A ce propos a été récemment résolue une des nombreuses questions divisant Lamarckiens et Darwinien, celle qui consiste à se demander pourquoi, vu l’efficacité du procédé, la jambe humaine ne compte pas plus de segments, de manière à accroître l’amplitude du pas.

La réponse a enfin été révélée dans un récent numéro d’ « Avenir de la Nature »: cela donne des marches un peu ridicules, et c’est très difficile à habiller. Et, pour être tout à fait honnête, c’est très bien ainsi. Si nous étions capables de démultiplier les distances par ce biais, nous n’aurions jamais eu besoin d’inventer les bottes de sept lieux. Sans regret, donc. »

Lu dans le chapitre « L’onde et le pas« 

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