L’ORDRE DES PHASES
SE CONTENTER ICI D’IDENTIFIER LES PHASES. On reviendra plus tard sur l’orateur.
Il y a les clefs, les extrêmes, les intermédiaires, les intervalles. Les clefs racontent un plan. Un personnage assis qui se lève et sort de l’écran, c’est trois clefs, certains diront deux. Mais s’il doit éteindre une lampe ou ranger sa chaise sous la table, c’est sûr, il en faut une de plus. Plus nombreux, les extrêmes décomposent un mouvement en assurant d’abord sa possibilité mécanique. Pour se lever, le personnage prend appui sur une table, dispose ses pieds d’une certaine manière au sol, bascule son corps puis se redresse. Si on oublie son moment de bascule, il semblera hissé par un fil.
Il faut ensuite assouplir les trajectoires, compléter des durées. Bref, respecter toute une hiérarchie de dessins propre à inquiéter l’animateur débutant qui ne sait par quel bout commencer et se met à copier des vidéos.
S’il le fait sans comprendre, le résultat sera médiocre. Le mouvement filmé ne doit pas être copié mais étudié pour en tirer des règles, qu’on appliquera d’autant mieux qu’on a un bon coup de patte. L’animation est un bon moyen de l’exercer, sans vidéo.
L’ORATEUR
Une difficulté de débutant est de ne pas oser s’écarter d’un premier dessin, de peur que ça ne suive pas ». Pourtant, quand on projette bout à bout une série de poses d’un même personnage sans lien apparent entre elles, on constate que leur succession fait sens. Quand deux phases ne se suivent pas immédiatement, la persistance rétinienne ne suffit pas à les relier. L’intellect compense en trouvant spontanément une suite dans la diversité des poses.
L’exercice de l’orateur vise à imaginer des poses diverses dans une situation qui ne s’y prête pas. Derrière un pupitre, les gens restent droits, se contentent de hochements de tête, parfois font un mouvement de main. Ici, la vidéo n’est pas d’une grande utilité. Pour diversifier, il faut trouver autre chose.
TRAITS, ET CONSTRUCTION
EN COURS D’ECRITURE
Les premières phases sont souvent très travaillées car on veux « voir » le personnage. A force d’en produire, le trait s’améliore et se simplifie. Il n’est pas rare de voir un débutant s’inspirer de constructions telles qu’on en trouve dans certains manuels de dessin.
Du schéma au dessin final ou bien… du dessin final au schéma.
SCHEMA 1 : quand on en a fait 3, on se fatigue.
SCHEMA 2 : quand on doit « l’habiller », ça devient n’importe quoi… Mais c’est un excellent exercice de compréhension du volume
SCHEMA 3 : le plus approprié pour une première esquisse d’anims, meilleur lien entre esquisse et et dessin final.
SCHEMA 4 : en tant que tel, difficile de préparer avec ça une anim pour passer ensuite au schéma. Par contre, pour préparer une pose en particulier, chercher à la rendre plus expressive, c’est une étape très efficace.
COURBE/ CONTRE COURBE – MOUVEMENT INVERSE
Pour diversifier des phases quand on manque d’imagination,, rien de tel que quelques trucs de dessin qui permettent de réfléchir topo et schémas à travailler
DEMO