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Oscillations elliptiques
Une trajectoire elliptique d’une tête de fémur s’obtient en déphasant de moins de 1/4 de période un roulis et un lacet. Celles ci-dessus correspondent à des déphasages de 1/8ème.
Comparons les avec les trajectoires en pente et en cercle.
Comme pour les oscillations de déplacement du bassin, les trajectoires en pente ou en cercle sont théoriques et déterminent des types de marche. C’est dans les trajectoires intermédiaires, elliptiques, que l’on obtient les marches les plus naturelles.
En animation, toutes sont cependant valables, car tout est question d’intention.
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Développons ces marches.
Qu’une oscillation dessine une pente ou un cercle, tant qu’elle est faible, son développé donne à peu près une sinusoïde dont le motif se divise en deux parties pas tout à fait égales. Pour l’oscillation circulaire, la partie concave est plus longue ou plus courte que la convexe selon que la rotation s’effectue dans le sens horaire ou antihoraire. Pour l’oscillation en pente, la partie montante de la vague est plus longue ou plus courte que sa descente selon que la pente est ascendante ou descendante. Dans tous les cas, la partie la plus courte reçoit la décélération, et la plus longue, l’accélération.
Quoi qu’il en soit, le dessin des trajectoires diffère peu à cause de la faible amplitude des oscillations de rotation, contraintes par la largeur du bassin.
Ceci dit, on peut imaginer des bassins plus larges,…
… et même obtenir des boucles en réduisant la longueur du pas.
Observons que les trajectoires des deux têtes de fémur sont identiques et décalées de 1/2 période. Identiques parce que les cycles sont symétriques, décalées de 1/2 période parce que le bassin ne présente que des oscillations en rotation, non en déplacement.
Retenons ce point. Ces trajectoires seront à comparer à celles du prochain chapitre.
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© Christophe Clamaron 2022