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Lacet
Le lacet du bassin est son oscillation selon son axe vertical (Y). De profil, il donne aux têtes de fémur une trajectoire horizontale (X).
Le lacet suggère l’accompagnement ou la retenue de la jambe par le bassin pendant l’enjambée. En synchronisant les extrêmes de lacet avec les phases de contact (A et C), on assure la stabilité de la marche. En les synchronisant avec les phases d’enjambée (B et D), le bassin semble entraîner les pieds, ou être entraîné par eux.
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Les quatre types de marche
Relativement aux oscillations de déplacement (voir « Va-et-vient du bassin »), les oscillations de rotation sont limitées en amplitude par la largeur du bassin. Elles n’en sont pas moins importantes, car selon la manière dont elle se combinent, elles déterminent un tempérament de marche.
Par exemple, selon que la rotation du bassin accompagne le mouvement d’enjambée ou bien lui est inverse, on obtiendra la démarche rigide d’un pingouin, ou bien celle, souple, d’un mannequin. Le mannequin inverse les mouvements du bassin et des pieds, le pingouin les synchronise.
Au lieu de synchroniser ou d’inverser, on peut se contenter d’une avance ou d’un retard du bassin sur les pieds. Une avance donne au marcheur l’air assuré d’un plaisantin, un retard l’air empoté d’un dandin. Le plaisantin lance le bassin qui entraine la patte, tandis que le dandin lance la patte qui entraine le bassin.
Ces appellations, pingouin, plaisantin, mannequin et dandin sont un peu simplistes, mais elles seront utiles pour opérer des distinctions. Admettons-les ainsi, et voyons comment ces différents types se manifestent avec des oscillations de roulis.