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Synchronisation des oscillations du bassin et des pieds
Dans un précédent chapitre, nous avons obtenu différentes marches en synchronisant les extrêmes de hauteurs ou de vitesses du bassin avec l’une ou l’autre des quatre phases principales d’un cycle. On peut faire la même chose avec ses extrêmes en rotation.
Quelques observations préliminaires.
Selon la manière dont on synchronise l’oscillation du bassin et celle des pieds, on peut obtenir que l’axe transversal du bassin et l’axe passant par les pieds soient soit parallèles, soit en pente inverse.
Ces rapports s’observent autant de profil que de face,…
… ou que de dessus.
Le parallélisme des axes ne se vérifie pas totalement sur la vue de dessus (A), à cause de l’écart entre l’amplitude des pieds et la largeur du bassin. On parle donc d’une tendance au parallélisme.
Attention : le cas B de face ne correspond pas au cas B de profil.
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Parallélisme ou opposition entre axes
De l’observation des cas A et B, on pourrait déduire que l’axe du bassin et celui des pieds sont parallèles ou s’opposent selon que les jambes se croisent ou non en vue de profil pendant le double appui. L’animation ci-dessus montre que ce n’est pas systématique.
Par ailleurs, un parallélisme en vue de face peut autant être confirmé que contredit en vue de profil.
La lettre indique l’axe selon lequel on regarde la marche.
Aucune vue ne se suffit à elle-même. A chacune, il manque une information en X, en Y ou en Z.
La lettre indique l’axe selon lequel on regarde la marche.
L’information manquante est l’oscillation selon Y en vue de face, selon X en vue de dessus. Selon le sens que l’on choisira sur chacun de ces axes, les têtes de fémurs (cotés du bassin) sembleront, de profil, « rouler » en avant ou en arrière.