CAS REMARQUABLES
C’est le cas du lâcher vertical. Il nous permet de fixer une distance de référence valant 1, l’écart entre le 0 sur pente et l’aplomb du 0 vertical.
Tant que l’amplitude du rebond n’est pas nulle, on peut vérifier mathématiquement la construction.
distance OM = ES² / 8(MS – EM)
= 2²/[8.(2-0)] = 0,25
OM = ES² / 8(MS – EM)
= 4²/[8.(3-1)] = 1
Ce troisième cas correspond au moment où le 0 sur pente rejoint la parabole avant de s’en éloigner de nouveau. Nous avons déjà dit que la pente était perpendiculaire à la parabole, ceci implique que la limite 0 se confond avec la tangente en E.
OM = ES² / 8(MS – EM)
= 6²/[8.(4-2)] = 2,25
La distance 0E vaut celle du 2ème cas.
OM = ES² / 8(MS – EM)
= 8²/[8.(5-3)] = 4
La distance 0E vaut celle du 1er cas. Le rebond initial sort totalement du triangle d’inversion. Augmenter encore la longueur rejette désormais toujours plus en amont le 0 sur pente, avec une distance tendant vers l’infini à mesure que la pente tend vers l’horizontale.
De ces cas, on déduit le rapport suivant:
Multiplier par n l’AMPLITUDE d’un rebond en pente
multiplie par n² la distance 0M.
Ce cas est le n°5 dont on a seulement doublé la hauteur.
Géométriquement, on retombe sur le cas n°3, où O fusionne avec E. Mais par rapport au cas n°5, la distance 0M à été divisée par 2. On peut en déduire que:
Multiplier par n la HAUTEUR d’un rebond en pente
divise par n la distance 0M.
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© Christophe Clamaron 2020