← (…) 8 – 9 – 10 – 11 – 12 – 13 – 14 →
Ce que dit la trajectoire d’extrémité d’une colonne de pattes
L’intérêt de relier les extrémités des pattes par des segments est de montrer que plus leur désynchronisation est importante, plus la ligne est anguleuse, signe d’une continuité visuelle difficile. Si on insérait des pattes entre celles existantes, l’interpolation adoucirait ces angles jusqu’à obtenir une courbe.
Quand toutes les pattes répètent le même cycle avec une désynchronisation égale, la trajectoire d’extrémité est rigide et effectue une simple translation. Sur un cycle sur place, son mouvement semble indiquer la vitesse de déplacement de la colonne de pattes.
Nous l’avons dit, ce n’est pas le cas. On le constate en observant des mouvements développés. Une désynchronisation de une phase par patte laisse glisser la trajectoire d’extrémité en arrière.
+1
En augmentant peu à peu la désynchronisation, le motif cyclique se répète et se réduit, en longueur et en nombre de pattes. De même se répète et se réduit la longueur d’appuis.
+2
En se réduisant, les longueurs d’appuis ralentissent… +3
… jusqu’à s’arrêter quand elles ne sont plus que des points.
+4
Avec un mouvement sur place, l’inversion de sens de la trajectoire d’extrémité s’effectuait quand la désynchronisation était de 1/2 cycle par patte. Avec un mouvement développé, il s’effectue dès la formation de boucles.
+6
Au plus ces boucles s’allongent, au plus la trajectoire semble accélérer. +8
Une désynchronisation de 1/2 cycle permet deux trajectoires, de vitesses différentes. La plus lente, celle qui forme de grandes boucles, conclue les désynchronisations positives (+1 à +12). La plus rapide, celle qui forme de petites boucles, introduit les désynchronisations négatives (-12 à -1).
±12
Les boucles se réduisent… +16 (-8)
… semblent rouler sous les pattes… +18 ( -6)
… finissent par disparaitre… +20 ( -4)
… remplacées par des vaguelettes… +22 ( -2)
… qui s’allongent.
+23( -1)