Qu’une ligne ondulante soit composée de segments rigides ou qu’elle soit élastique, il est rare que son extrémité ne dessine pas naturellement une trajectoire 8. Ou alors, c’est que le mouvement est contraint, comme dans une chaine de production robotisée, auquel cas, sauf segments à emboitements télescopiques, cette trajectoire en 8 se retrouve dans des articulations intermédiaires.
Quoi qu’il en soit, rien n’empêche d’imaginer des trajectoires d’extrémité en 8 aux ondulations étudiées ici. Les 4 schémas suivant dessinent bien tous une trajectoire en 8. Mais une des boucles est très petite dans le schéma 1, et est réduite à un point dans les schémas 2 et 3.
Cette trajectoire en 8 est supposée maintenir constante la longueur de la ligne. Une longueur difficile à estimer pour chaque phase d’une animation autrement qu’au line-test. Bien sûr, on pourrait s’aider de constructions complexes ou s’en remettre à un logiciel, mais l’enjeu est-il de toujours la respecter ?
