LES PIEDS – Avant-propos (6)

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On ne peut pas dire que rien ne fût tenté pour amortir les chocs. Les plus avancés sur le sujet étaient les possesseurs de bassins bondisseurs, mais leurs méthodes imposaient des critères précis d’élasticité du postérieur.

Les périodes de recherches fourguent leur lot d’hypothèses fausses dans l’attente d’idées vraies. Ainsi crût-on, un temps, que rapprocher son centre de gravité du sol réduisait le poids supporté aux extrémités. C’était aussi absurde que de s’attacher à un autre en pensant répartir son poids sur plus de points d’appui.

Quand la raison revint, on convint que le meilleur moyen de traiter le mal était de marcher sur la tête. On répondait ainsi à la question de départ, mais en déplaçant la douleur, non en la réglant.

Si le genou préfigura la marche moderne, il ne permit pas son avènement.  Pour cela, l’évolution devait faire un nouveau bond.

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