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Génialité du genou
Grâce au genou, l’humain fit un grand pas.
En permettant à une jambe de se plier, le genou permit en même temps de transférer le poids du corps sur un seul appui.
Libérée de sa charge, l’autre jambe put décoller du sol et chercher un autre appui. En répétant le processus dans la bonne direction, on marchait.
Marche amortissante
Si la jambe put se plier, elle put aussi se déplier et projeter le corps en avant.
Libérée de sa charge et entrainée dans le mouvement, elle put décoller du sol et chercher un autre appui. En répétant le processus dans la bonne direction, on marchait.
Marche propulsive
On marchait peut-être, mais toujours à petits pas.
En se pliant, la jambe en appui amortissait le corps. En se dépliant, elle le propulsait. Pris isolément, ces deux principes ne permettaient pas à une paire de jambes munie de genoux de faire de plus grands pas qu’une autre qui n’en avait pas. Pour augmenter l’amplitude, il fallut les combiner.
Marche hybride