LES PIEDS – Le bon sens des pieds (5)

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Spontanément, nous marchons les jambes légèrement écartées (A), de manière à ne pas laisser celle en appui gêner l’autre pendant l’enjambée.

Vue de dessus schématique des cycles sur place des marches A,B et C

En B, les appuis droits et gauches sont alignés. Les jambes ne se croisent pas, mais celle qui enjambe doit contourner celle en appui pour l’éviter. En C, les jambes se croisent, forçant le bassin à se déporter de droite à gauche pour permettre le transfert de poids d’un pied sur l’autre.

Vue de dessus schématique des cycles développées des marches A,B et C

La marche A ne nécessite-t-elle pas, elle aussi, une oscillation latérale du bassin pour réduire le porte-à-faux lors de l’enjambée ? Dans une certaine mesure, la vitesse suffit à compenser le déséquilibre. Évidemment, plus on écarte les pieds, moins c’est le cas.  Le bassin cherche alors à se rapprocher des appuis lors des enjambées, …

… et les jambes tendent à se resserrer. La trajectoire des pieds est de nouveau incurvée, mais à l’inverse des marches croisées.

Rien de bien compliqué. Là où l’affaire devient intéressante, c’est quand, en plus d’écarter plus ou moins les pieds, on prétend marcher en canard ou en pigeon.

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