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Réduisons le corps humain à 4 segments, le tronc, la cuisse, la jambe, le pied. Cette simplification est un peu excessive, mais elle met en évidence l’essentiel du mécanisme de propulsion du corps.
Le mécanisme A présente des segments de même taille, le B, des segments adaptés aux proportions du corps. Le A semble est moins équilibré car, à part la tête, tout son poids est déporté d’un coté tant qu’il n’est pas entièrement déplié. Les différences de taille entre segments permettent de mieux répartir les masses autour du point d’appui au sol. Il présente tout de même un porte-à-faux, autrement dit, un risque de chute.
Un moyen de l’éviter, c’est de faire pivoter chaque segment les uns après les autres, un peu comme un mètre pliable ou une personne atteinte d’arthrose. De cette manière, on assure l’équilibre du corps en recentrant les masses entre chaque bascule.
Un corps en bonne santé n’attendra pas de terminer une rotation pour en entamer une autre, mais ne les effectuera pas non plus en même temps. Chaque segment pivote avec un retard ou une avance sur les autres, condition indispensable à l’effet de propulsion.