LES PETITES BÊTES
Par petites bêtes, nous entendrons les insectes, qui ont six pattes, les arachnides, qui en ont huit, les myriapodes, qui en ont tant, et les vers, qui n’en ont pas, dit-on. Nous ne reviendrons pas sur la manière dont ceux qui en ont ne se les emmêlent pas, la question ayant été traitée. Sans faire de l’étude morphologique précise, nous tenterons de cerner, cette fois, ce qui peut faire la particularité de quelques bestioles connues.
Nous parlerons aussi des serpents. Bien qu’ils puissent être longs, nous les classons quand même dans les petites bêtes qui se glissent sous la couette. Certains sont gros, mais moins qu’un homme, qu’ils n’avalent pas sans en prendre la forme.
On en néglige surement, mais celles-ci suffiront à faire admettre que les plus petites ne sont pas les plus simples à animer.
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L’ARAIGNÉE ET LA FOURMI
La fourmi a trois paires de pattes, d’où son statut d’insecte. L’araignée en a quatre, d’où son talent de funambule. La manière dont ces bestioles posent un pied devant l’autre fait envie, vu qu’avec seulement deux, on s’en prend un dans le tapis.
LE MILLE-PATTE
Pour apprécier le phénomène d’ondulation qui longe ses deux colonnes de pattes, nous partirons du mouvement d’une seule patte, puis nous en augmenterons le nombre jusqu’à atteindre… Non, pas tout à fait 1000.
LE LOMBRIC
Cette petite bête nous permet d’aborder la notion de reptation, mode de déplacement des animaux apodes, c’est à dire dépourvus de membres. C’est donc en se tortillant qu’ils doivent se débrouiller.
LES CONTORSIONNISTES
Avant, les serpents avaient des pattes. Pour on ne sait quelle raison, ils les ont perdues. Depuis, ils peuvent évoluer dans n’importe quel environnement dans le plus grand ssssilencccce.
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© C. Clamaron 2021