LES PETITES BÊTES – L’araignée et la fourmi (5)

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Postures

Ça ne vaut pas des animations faites entièrement à la main, mais nous exposons des principes.

En préambule du chapitre sur les petites bêtes, nous avons montré que la différence d’échelle entre elles et nous a une conséquence sur notre rapport au poids. Pour l’être humain, ou tout animal d’échelle équivalente, le moindre mouvement est une masse à déplacer dont il ressent la charge. Il est probable que fourmis et araignées ne ressentent aucunement leur poids. Pour s’en convaincre, il suffit de les observer avancer sur du plat: aucune ne se traine comme une masse, ni ne se balance d’un coté ou d’un autre pour compenser un déséquilibre. Elles semblent glisser sur un rail, entrainées sans effort par leurs pattes, ne subissant de saccades qu’en cas d’accidents de terrain.

Pour les animer, on pourrait donc se contenter de déplacer leur corps le long d’une trajectoire rectiligne, ou qui suit le sol, puis de leur ajouter des pattes. Pour ne pas sembler simpliste, on peut envisager un mouvement quelconque, un balancement de l’abdomen, par exemple. Mais il faut éviter de donner le sentiment que le mouvement du corps subit celui des pattes.

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