LA MARCHE – LE TRONC – Trajectoires d’épaules (1)

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Principes généraux

Les mouvements de la ceinture scapulaire se cumulent à ceux du bassin, en plus ou en moins. Si ce dernier oscille de bas en haut, les épaules font de même, sauf si le tronc est incliné à la perpendiculaire.

S’il va-et vient, elles vont et viennent de façon inverse, ce qui tend à les stopper…

… sauf si le tronc est incliné à la perpendiculaire.

Bref, les oscillations en déplacement du bassin se répercutent plus ou moins sur les épaules, selon que sa trajectoire est plus ou moins  alignée avec la colonne vertébrale. Quand elle ne l’est pas, les épaules peuvent avoir leur propre mouvement, ou n’en avoir aucun. Mais n’en avoir aucun, c’est, en fait, produire une mouvement inverse de celui du bassin.

Si la colonne vertébrale absorbe les oscillations du bassin, les épaules ne bougent pas (A). Mais celles-ci peuvent réagir par un mouvement inverse (B) ou accompagner le bassin (C), autrement dit, être déphasées de 1/2 période ou être synchrones avec le bassin.

Les épaules combinant leurs oscillations en rotation avec les oscillations en déplacement du bassin, on peut donc dire que, pour des cycles de marches symétriques, leur mouvement est similaire à celui des têtes de fémur.

Une synchronisation ou une inversion parfaite est un peu théorique. A moins d’être un robot, les différents niveaux oscillants tendent à se synchroniser ou à s’inverser, sans y parvenir vraiment. Mais la vertu des cas de figure absolus est d’aider à distinguer des rapports types.

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