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Hypothèses
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L’hypothèse de périodes égales
Ces deux oscillations ont la même période, c’est à dire que leur cycle est de même durée. Par ailleurs, elles sont synchrones, c’est à dire qu’elles bouclent en même temps leur mouvement.
Ce rapport de 1 pour 1 n’est pas celui que l’on observe dans une marche symétrique. Dans ce cas, alors que l’oscillation de déplacement du bassin dure un pas, soit 1/2 cycle, celle de rotation dure deux pas, soit un cycle complet. Le rapport entre oscillation de déplacement et de rotation est donc de 2 pour 1.
Oublions cela un instant pour observer quelques combinaisons possibles entre oscillations de rapport 1 pour 1.
Nous n’analyserons pas ici chaque résultat, qui dépend autant du type de mouvements combinés que de leur amplitude. Remarquons seulement que les figures obtenues sont simples (lignes, ellipses, cercles), que les deux têtes de fémur ont leur trajectoire propre, et que deux combinaisons différentes peuvent produire des trajectoires identiques.
Elles peuvent tout à fait exprimer le mouvement d’un bassin. Simplement, elles ne permettent pas d’obtenir des marches symétriques.
Les marches non symétriques feront l’objet d’un autre chapitre.
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L’hypothèse de deux périodes pour une
Ce rapport s’observe dans un cycle de marche symétrique. Voici son effet sur les combinaisons du tableau précédent.
En doublant la période d’une oscillation, les figures deviennent complexes, mais la trajectoire d’une tête de fémur vaut désormais pour la seconde. La complexité se double donc d’une facilité.
La première ligne présente une simple courbe, et deux formes en 8 identiques qui montrent que différentes combinaisons peuvent produire une même figure. La seconde ligne présente deux figures formant une boucle dans une autre, et une troisième formant trois boucles. De prime abord, quatre cas de figure : ligne, forme en 8, boucle interne, triple boucle.
En fait, nous retiendrons d’abord deux types de trajectoires: celles à flexions, et celles à inflexions.