Remarques
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Oscillations non symétriques
Nous en avons parlé dans de précédents chapitres. Il s’agit ici de rappeler que des trajectoires semblables peuvent correspondre à des rythmes différents. Ici, deux bassins forment les mêmes arcs de cercle dans leur mouvement développé, mais celui en tête présente, sur place, une rotation linéaire, et l’autre, une oscillation verticale comportant un seul amorti au sommet.
L’exemple est un peu excessif, mais vaut pour la comparaison. Quoi qu’il en soit, les oscillations non symétriques sont en général liées à une contrainte extérieure au marcheur.
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On peut citer le cas étrange des bassins bondisseurs, qui compensent une faiblesse musculaire des jambes par un fessier suffisamment puissant pour rebondir toujours quand on s’affaisse à chaque pas.
Pour autant, ce rebond de bassin n’est ni une pathologie médicale, ni le produit logique d’une évolution quelconque que la théorie darwinienne aurait pu expliquer, celle-ci rappelant que, pour écraser les fourmis, le pouce a toujours été suffisant.
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Amplitudes inégales
Tous les bassins n’oscillent pas en X et en Y dans la même mesure. Si on obtient des ellipses penchées en déphasant de 1/8ème de pas deux oscillations égales, on obtient des ellipses horizontales en déphasant de 1/4 de pas deux oscillations inégales.
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Limites
L’oscillation en Y ne peut élever le bassin au delà de la longueur des jambes. Sauf jambes élastiques.
La plus grande oscillation en X ne doit pas dépasser les limites d’équilibre de la marche. A moins d’avoir un sol et des chaussures aimantés, la marche ci-dessous relève donc du n’importe quoi…
… sauf si on compense une oscillation par une autre.
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© Christophe Clamaron 2022