← 0 – 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 →
Temps d’appui, temps de suspension
Pendant un appui, le coureur maîtrise sa propulsion et l’amorti vertical du bassin. Pendant une suspension, il perd la maitrise de son déplacement. Entre le décollement d’un pied et la pose du suivant, il subit la gravité, s’élevant puis chutant dans une accélération avoisinant les 10m/s².
La succession de ces deux temps, appui et suspension, détermine le motif de la trajectoire. Tant que l’appui dure plus que la suspension, l’oscillation est régulière (animation précédente). Dès que le rapport s’inverse, les amortis se réduisent, tendant vers le point, tandis que les courbes de suspensions s’évasent.
◊
Courez sur place en cherchant à augmenter au mieux votre temps de suspension. Si vous êtes très bon, vous atteindrez peut-être 2/3 de seconde (16 images). A titre de comparaison, une balle qui rebondit en 16 images, rebond complet, c’est 8 images de chute, soit 56 cm.
Difficile de faire aussi bien quand, de ces 16 images, il faut déduire le temps d’appui, normalement, plus long que celui d’une balle. Cette animation évoque une course de cabri, mais ne correspond à aucune réalité humaine.
Même en y mettant du talent, ceux qui s’y essayent n’y parviennent pas.