L’ART ET LA LOI
Quand un animateur rend compte de lois physiques dans son travail, c’est parce qu’il les a étudiées, non parce qu’il s’y soumet. En les connaissant, il sait imiter ses effets ou bien s’en écarter.
Par exemple, nous avons vu qu’un rebond, c’est la moitié des phases au quart supérieur de la parabole, l’autre moitié aux ¾ inférieurs. Si on concentre plus de phases dans le quart supérieur, on donnera à la balle un coté plus nerveux. Si on en met plus à la compression, la balle aura un coté plus poussif.
Schéma + vidéos
On n’est pas non plus tenus de respecter la parfaite symétrie d’une parabole, la faire tendre plus ou moins vers le cercle ou vers le triangle. Autrement dit, faire volontairement ce que nous avons présenté jusqu’ici comme étant des erreurs de construction.
Tout ceci devient un jeu qui consiste à prendre le contre-pied de réalités objectives pour orienter son animation vers autre chose qu’une simple balle bondissante. Que l’animateur soit donc rassuré : s’intéresser aux lois physiques sert à élargir son point de vue sur son propre travail, non à brider sa liberté artistique.
C. Clamaron
FIN DU TRAITÉ SUR LES REBONDS
© Christophe Clamaron 2020