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Durées de référence
A priori, on pourrait supposer que les temps d’appuis et d’enjambées se valent, car, si un pied est en l’air, c’est que l’autre est au sol. Mais ce qui détermine une marche, c’est que jamais un pied ne décolle avant que l’autre ne soit posé. Ce moment, où les deux pieds sont au sol, détermine les temps de doubles appuis, qui augmentent la durée des appuis relativement à celle des enjambées.
Si on compte les durées en nombre de phases, le temps de double appui minimum par pas est de une phase (*). Un cycle symétrique en 24 phases se distribue alors, par pied, sur (24/2) – 1 soit 11 positions d’enjambée, et sur (24/2)+1 soit 13 positions d’appui, dont 11 d’appui simple (l’autre pied est levé), et 2 en double appui (l’autre pied est posé).
Ce modèle de cycle par pas, 11 phases d’enjambées + 1 phase en double appui, ou de cycle par pied, 11 positions en enjambée + 11 en appui simple + 2 en double appui, servira de référence au moment d’ajuster les durées.
(*) Limite théorique en animation. En biomécanique, on donne 60% en temps d’appui et 40% en temps d’enjambée pour un pied en marche normale. Ramené à 24 phases, cela en donne 14 pour 10, une phase d’écart par rapport aux durées de référence. Autrement dit, une marche « normale » comprend deux phases en double appui par pas, ou bien, par pied, 10 positions d’enjambée, 10 en appui, et 4 en double appui.