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Temps d’appui, temps de suspension
Pendant le temps d’appui, la trajectoire du bassin rend compte d’un amorti, maitrisé par le coureur. Pendant le temps de suspension, le coureur perd la maitrise de son déplacement. Du moment qu’il a décollé du sol, il est soumis à la gravité jusqu’au prochain appui. Entre deux contacts, il monte puis chute avec une accélération avoisinant les 10m/s².
La répartition de ces deux temps détermine la forme de la trajectoire. Tant que l’appui dure plus que la suspension, l’oscillation est régulière (animation ci-dessus). Dès que le rapport s’inverse, les courbes d’amortis se réduisent, tendant vers le point, tandis que les contres courbes de suspensions augmentent en s’évasant.
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En courant sur place, tentez d’augmenter au maximum votre temps de suspension. Si vous êtes très bon, vous atteindrez peut-être 2/3 de seconde (16 images). Pour comparaison, une balle qui rebondit en 16 images, rebond complet, c’est 8 images de chute, soit 56 cm.
Difficile de faire aussi bien quand, sur 16 images, il faut déduire le temps d’appui, plus long que celui d’une balle. Ce schéma animé évoque une course de cabri, mais ne correspond à aucune réalité humaine.
Même en y mettant tout leur talent, ceux qui s’y essayent n’y parviennent pas.