SYNTHÈSE
Nous allons tenter de résumer ce dossier sur le tronc en quelques points, qui seront d’autant mieux admis que les chapitres précédents auront été convenablement étudiés.
On n’est pas là pour rigoler.
Axes parallèles ou opposés
A chaque niveau oscillant d’un mouvement cyclique, pieds, bassin, épaules, on peut décider que chacun reste parallèle, ou s’inverse relativement à celui qui le précède ou qui lui succède. Cette inversion ou ce parallélisme s’observent selon les trois vues, profil, face, dessus, selon les effets de roulis et de lacet. Les deux oscillations étant indépendantes, on peut inverser un niveau relativement au lacet et le paralléliser relativement au roulis. Dans ce cas, deux niveaux peuvent être parallèles de profil et inversés de face, ou inversement.
Oscillations synchrones, inverses, en retard, en avance
Inverser deux niveaux successifs, c’est les déphaser de 1/2 période.
Déphaser un de + ou – 1/4 de période, c’est lui donner une avance ou un retard sur celui qui le précède, et, inversement, sur celui qui lui succède.
Déphaser de + ou – 1/2 période, c’est donc faire la même chose, tandis que déphaser de + ou – 1/4 de période donne deux solutions. Déphaser de -1/4 ou de + 3/4 de période, c’est faire la même chose.
Le rapport entre deux niveaux peut donc être multiple. Relativement au bassin, les épaules peuvent ne pas réagir (A), n’osciller que partiellement, soit en roulis, soit en lacet (B), ou être plus ou moins synchrones (C,D,E).
Combinaisons remarquables
Déphaser roulis et de lacet de 1/4 de période produit, pendant la marche, le déplacement circulaire, horaire ou antihoraire, des têtes de fémur ou d’humérus. Ces deux mouvements circulaires peuvent être plus ou moins synchrones.
Déphaser roulis (haut/bas) et lacet (gauche/droite) de 1/2 période revient à superposer leurs extrêmes. Cela produit, dans une marche de profil, le déplacement en pente des têtes de fémur ou d’humérus, pente ascendante ou descendante. Ces pentes impliquent que l’on penche son bassin en marchant, en avant ou en arrière.
Les épaules peuvent suivre la même pente que celle du bassin de façon synchrone (rapport 1/1, ou désynchronisation 0), en prenant de l’avance ((1/4), en s’inversant (1/2), ou encore en prenant du retard (3/4).
Les mêmes déclinaisons peuvent s’envisager avec une pente contraire à celle du bassin, et avec une pente inverse du bassin.
Il est possible également de combiner des mouvements en pente des têtes de fémur avec des mouvements rotatifs des têtes d’humérus, ou inversement.
Tout est compris? Très bien.
Vous pouvez refaire de faire les mêmes analyses sur des cycles de face.
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FIN DU CHAPITRE
© C. Clamaron 2022