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Ces deux cycles proposent chacun une oscillation du tronc décalée d’un demi cycle relativement à l’autre, pour un même mouvement des membres inférieurs.
Ainsi, celui à gauche balance le tronc en avant pendant l’enjambée, et celui à droite, pendant l’appui. Celui à gauche semble moins forcer que celui à droite pour maintenir l’équilibre. On peut trouver que les deux fonctionnent. Cependant, la bascule arrière du cycle de droite est un peu forte pour ne pas chuter. Elle a lieu pendant le recul du bassin, qui aurait bien du mal à repartir en avant dans un mouvement réel.
Comparons trois ajustements du bassin pour ce cycle. La première pose fixe, en début d’animation, est l’extrême de bascule arrière du tronc. De A à C, le centre de gravité est derrière, au-dessus, puis devant le pied en appui. En A, le corps semble revenir en avant dans un effet ressort un peu artificiel. En C, la durée d’enjambée a été réduite pour rattraper un corps trop porté en avant.
La version B maintient la durée d’enjambée sans tomber en arrière. Son bassin, au mieux, s’arrête en cours de mouvement, mais ne recule pas. La bascule arrière du tronc et l’enjambée excessive s’équilibrent.
De telles oscillations du tronc sont nécessaires quand l’inertie du mouvement ne suffit pas à transférer le poids d’un appui à un autre. Elles s’observent donc d’abord lors de marches lentes, d’autant mieux si l’amplitude de pas est grande.
Ceci dit, on peut contredire ces tendances. En animation, tout est possible.
La question du transfert de poids se pose également en vue de face, plus ou moins selon l’écart entre pieds.