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Extrêmes de vitesse ou d’oscillation?
Tout au long de ce chapitre, nous avons veillé à montrer principalement des cycles développés. Si on en observe un sur place, le mouvement horizontal général du bassin devient la combinaison de deux mouvements. Le premier est son déplacement horizontal, dont la vitesse est constante au cours d’un cycle. Un second est son oscillation horizontale, qui, considérée indépendamment du premier, peut être symétrique ou non.
Au lieu de parler d’extrêmes de vitesse, pourquoi alors ne pas parler d’extrêmes d’oscillation ?
D’abord parce qu’un cycle développé ne rend pas compte a priori d’une telle oscillation. En observant la trace laissée par les points guidés par les balanciers ci-dessous, on constate des arrêts, non des reculs.
Ensuite, même si un recul est possible, nous verrons dans un prochain chapitre que les extrêmes de vitesse ne correspondent pas aux extrêmes d’oscillation. Les deux doivent donc être distingués, même s’ils peuvent se confondre selon les cas.