L’ART DE LA COURSE – De la marche à la course (2)

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Longueur du pas, amplitude des pieds

Dans une course comme dans marche, la longueur d’un pas est la distance entre deux appuis successifs (d’un pied, puis de l’autre). Mais dans une marche, c’est aussi l’amplitude maximale entre pieds, atteinte au moment d’un double appui.

Dans une course, cette égalité ne se vérifie plus.

L’amplitude maximale des pieds est atteinte pendant la phase de suspension. Selon la manière de courir, elle peut avoisiner le pas, mais la poussée arrière augmente en général celui-ci, lui faisant dépasser, largement chez le sprinter, l’amplitude maximale des pieds. C’est l’avantage de courir: effectuer des distances qu’on ne peut obtenir en se contentant de poser un pied devant l’autre, même le plus loin possible (*).

Pour l’animateur, c’est un inconvénient au moment de définir sur le papier la vitesse de course, indiquée par l’écart entre phases d’un cycle développé, par le recul des pieds d’un cycle sur place.

(*) A l’époque ou le fabriquant d’automobiles, d’avions ou de fusées rigole d’un tel avantage, il a fallut trouver une nouvelle raison de courir: la quête de la pleine forme, qui a ouvert le marché des bracelets d’analyse cardio-vasculaire, amenés d’Orient par bateaux, mais aussi celui des joggings fluos, des casques audio sans fil, des gels anti transpiration, des sodas énergétiques, etc. L’intérêt de ce chapitre n’est donc pas à démontrer.

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