LE BASSIN – Bascules (1)

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Préambule

Quand on marche, le bassin peut pivoter sur lui-même selon trois axes. Communément appelé X,Y,Z dans les représentations spatiales d’objets, ces axes peuvent s’entendre soit relativement à l’environnement dans lequel évolue l’objet, soit relativement à l’objet lui-même. Dans ce cas, X correspond au sens de déplacement horizontal de l’objet, Y à la perpendiculaire verticale de l’axe X, et Z à sa perpendiculaire horizontale. Les termes peuvent permuter selon les systèmes de représentations, en particulier les axes Y et Z. C’est une question de convention, il suffit de se mettre d’accord.

Quand on fait tourner un objet relativement aux axes de l’environnement, on utilise le système de coordonnées globales. Quand on le fait tourner relativement à ses propres axes, on utilise le système de coordonnées locales.

Pivoter sur ses axes propres dans des mouvements de va-et-vient, c’est osciller. Dans les précédents chapitres, nous parlions d’oscillations horizontales et verticales du bassin. Nous les appellerons oscillations en déplacement pour les distinguer de ses oscillations en rotation, même si, à bien y regarder, toute oscillation du bassin est l’effet, direct ou indirect, d’une rotation.

On peut donc identifier trois déplacements possibles du bassin, en X, Y, Z, et trois rotations possibles, en X, Y, Z. Au total, six oscillations. Concernant ses oscillations en déplacement, nous n’avons pas encore abordé celui en Z, visible sur une marche de face. Dans une marche de profil, les trois oscillations en rotation sont visibles.

Pour faciliter les explications, on peut rapporter les oscillations du bassin à un vocable de la marine, ou de l’aviation. Quand un bateau avance ou recule (axe X), on dit qu’il cavale. Quand les vagues le font monter et descendre (axe Y), il pilonne. Quand il glisse de droite à gauche (Z), il fait une embardée.

Quand un bateau oscille de droite à gauche (axe X), on parle de roulis. Quand il oscille sur sa verticale (axe Y), il fait des lacets. Quand il oscille d’avant en arrière (axe Z), il tangue.

Pour l’animateur, les oscillations en rotation du bassin se traduisent, sur le papier , par des déplacements des têtes de fémur. Autrement dit, ce n’est pas parce que le bassin ne bouge pas dans un cycle sur place, qu’on ne parle plus de déplacements.

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