GRAVITÉ
La gravité est une force qui décroît à mesure que l’on s’éloigne de la Terre. Mais, dans les limites de l’atmosphère, sa variation est si faible qu’on l’admet comme constante.
D’où vient cette force ? De déformations de l’espace, nous explique Einstein, que tout corps produit dans son giron. Elle s’exerce pareillement sur tous, mais relativement à leur masse, raison pour laquelle les petits « tombent » sur les gros. Dans l’espace, une poussière et un astéroïde soumis à l’attraction d’une même planète accélèrent de la même manière. Mais l’énergie acquise par la vitesse restant relative à la masse, la poussière sera plus facile à stopper. Leur force d’inertie, c’est à dire la force qu’il faudrait pour les arrêter, n’est pas du tout la même.
Seule une force contraire peut réduire la vitesse d’un corps, comme la résistance de l’air qui augmente relativement à sa taille et à sa forme, plus ou moins aérodynamique. De deux boules de même masse, la plus petite chutera plus vite. De deux boules de même taille, la plus massive tombera plus vite, mais de très peu. En lâchant une boule de pétanque et une balle de tennis de 60 mètres, la différence est de 0,5 seconde. De 7 mètres, la différence avoisine 0,03 seconde.
A l’échelle d’un rebond de balle, ignorer la résistance de l’air ne contredit pas l’expérience dans un environnement sans vent.
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CHUTES LIBRES
Calculer des chutes libres consiste à utiliser les formules de cinématique avec toujours la même accélération. Simple, non ? Oui, à condition de maîtriser la règle des signes.
REBONDS
Ce chapitre se contente de comparer un rebond à une chute libre, de donner des durées de référence converties en phases, et de faire quelques observations préliminaires. Le sujet sera plus longuement traité quand nous aborderons la dégressivité des rebonds.
PENTES
Une balle qui dévale une pente subit la gravité comme un corps en chute libre. Simplement, la pente exerce sur elle une force contraire qui ralentit plus ou moins sa chute selon l’inclinaison.
LIMAÇONS
En cherchant le rapport entre la trajectoire d’une balle tirée sur un sol horizontal, une autre sur un sol en pente, et une troisième à la verticale, on finit par produire cette figure qui relève de la notion mathématique de coordonnées polaires, domaine fort étudié par Étienne Pascal, mathématicien (1588 – 1651), père de Blaise.
LA FORMULE QUADRATIQUE
Comment calculer la durée de n’importe quelle distance au cours d’un mouvement en accélération constante, en partant de diverses données de vitesse initiale, de hauteur initiale, et d’accélération.
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© C. Clamaron 2020