Cadence de travail
Pour l’animateur, le choix de la cadence d’animation est d’abord une question de masse de travail. En travaillant à 12 p/s, il réduit de moitié le nombre de phases à produire par seconde d’animation, sans nuire à la lisibilité du mouvement. Il réduit également les erreurs d’interpolation entre dessins, plus visibles à 24p/s qu’à 12p/s. Cela ne l’empêche pas de travailler ponctuellement en pas de 1 pour les mouvements rapides.
Il peut choisir des cadences plus basses, sachant que cela affectera la continuité visuelle de ses animations. On obtient encore de bons résultats à 3p/s. En dessous, il faut faire de l’économie un style. Les japonais ont adopté une moyenne de production de 7p/s à la fin des années soixante pour permettre aux studios d’animation de survivre. C’est devenu le style manga.
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A propos de seuil de perception visuel
Ce seuil se situerait à 16 i/s. 16 ne divisant pas 24, il n’y a pas d’équivalent en cadence d’animation. La première après 24 p/s, c’est 12 p/s, la limite, dit-on, pour suivre un mouvement sans fatigue…
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© Christophe Clamaron 2020